Où c'est-y?
Que de remue-ménage pour un conflit de plus à la surface du Globe, là où on crèche et crache, nous autres, les Humains.
Il ne sera pas question, ici, d'alimenter une quelconque polémique, ni même de porter un message de paix, car la paix n'est qu'un argument de vente, désormais, dans ce monde de brutes écervelément intelligentes.
Il y a juste à noter, comme dans tout conflit, des choses amusantes, car, si on peut rire de tout, et si on peut paraphraser Prévert en hurlant "Quelle connerie la guerre", et que toute connerie a un pouvoir hilarant, alors on peut aussi rire de la guerre. Et les dirigeants, responsables et sous-fifres mais néanplus ministres regorgent de mots alignés pour l'esclaffade. Ou parfois même de situations coupées directement dans un bon morceau de rire.
Entre autres, on peut s'intéresser au fait que la région qui fait autant parler d'elle actuellement, n'est guère plus grande que l'Ile de France. Même si, en Ossétie, on préfère éviter tout pari(s) sur l'issue des combats.
Ou encore Poutine dénonçant le nettoyage ethnique et la catastrophe humanitaire engendrés par les troupes géorgiennes, alors que lui même, à l'époque Président, voulait traquer et abattre les Tchétchènes "jusque dans les chiottes". Ce qu'il a d'ailleurs réussi à faire en grande partie, sous la couverture pas du tout étonnante des médias occidentaux.
En face de lui, l'Homme qui commit l'erreur de vouloir rattacher l'Ossétie à son pays, le Président Saakachvili, et chef de l'armée géorgienne. Figurez-vous que cet Homme, qui a fait le choix de se frotter à nos amis de la plus grande province de l'ex-URSS, a passé pas mal de temps à l'Institut des droits de l'Homme, en tant que chargé de mission.
Au dessus de tout ça, on trouve les américains qui, forts de leurs 5 années d'expérience en Irak, demandent au Président Medvedev, le respect de l'intégrité du territoire du pays, avant de demander, poliment, le retrait des troupes dans les plus brefs délais. Sans préciser si il s'agit là d'une demande fondée sur l'expérience ou parce que les américains ont besoin de ce territoire pour leur bouclier anti-missiles/le pipeline de gaz/les ressources cachées dans le relief extrêmement vallonné de cette région.
Mais, encore bien plus drôle, le FMI y met son grain de sel, en affirmant que la perte de vies humaines est tragique. Le FMI, qui, par ses actions et directives, affame sans pitié l'Afrique, verse sa larme sur "les dégâts économiques" pour "un pays qui a travaillé dur ces dernières années pour améliorer le bien-être de sa population". Quand je vous disais qu'il y avait vraiment de quoi se fendre la poire!
Et ce n'est pas fini! Giselle Davies, la porte-parole du CIO, le Comité des JO estime que "Les hostilités en Ossétie du Sud sont contraires aux idéaux olympiques". Ca tombe bien, les JO ne se déroulent pas en Ossétie. On peut donc considérer que les diverses politiques chinoises à l'encontre de son propre peuple sont en accord avec les "idéaux olympiques"?
Revenons outre-Atlantique, pour mon débile préféré, j'ai nommé Georges W. Bush Junior, qui déclare que "la Russie a envahi un pays souverain voisin et menace un gouvernement démocratiquement élu par son peuple, une telle action est inacceptable au XXIe siècle". Ou encore "La Géorgie est un pays souverain et son intégrité territoriale doit être respectée". Remplacez "Géorgie" par "Irak", ça peut être drôle.
De son côté, l'actuel premier ministre et ancien Président russe, réplique que "Saddam Hussein a été pendu parce qu'il a détruit quelques villages chiites, alors que les autorités géorgiennes, elles, devraient être défendues alors qu'elles ont rayé de la carte en une heure des dizaines de villages ossètes, qu'elles ont écrasé vieillards et enfants avec leurs chars et qu'elles ont brûlé vif les gens dans leur maison". Ce type est horrible, mais c'est certainement un mec que j'inviterai à ma table, juste pour la déconne.
Si, en temps de guerre, il n'est pas toujours facile de rire, force est de constater que nos "grands hommes" font tout pour détendre l'atmosphère.
Afin de calmer le jeu, Notre Président devrait peut-être raconter la blague du fantôme à la kekette tordue...
Il ne sera pas question, ici, d'alimenter une quelconque polémique, ni même de porter un message de paix, car la paix n'est qu'un argument de vente, désormais, dans ce monde de brutes écervelément intelligentes.
Il y a juste à noter, comme dans tout conflit, des choses amusantes, car, si on peut rire de tout, et si on peut paraphraser Prévert en hurlant "Quelle connerie la guerre", et que toute connerie a un pouvoir hilarant, alors on peut aussi rire de la guerre. Et les dirigeants, responsables et sous-fifres mais néanplus ministres regorgent de mots alignés pour l'esclaffade. Ou parfois même de situations coupées directement dans un bon morceau de rire.
Entre autres, on peut s'intéresser au fait que la région qui fait autant parler d'elle actuellement, n'est guère plus grande que l'Ile de France. Même si, en Ossétie, on préfère éviter tout pari(s) sur l'issue des combats.
Ou encore Poutine dénonçant le nettoyage ethnique et la catastrophe humanitaire engendrés par les troupes géorgiennes, alors que lui même, à l'époque Président, voulait traquer et abattre les Tchétchènes "jusque dans les chiottes". Ce qu'il a d'ailleurs réussi à faire en grande partie, sous la couverture pas du tout étonnante des médias occidentaux.
En face de lui, l'Homme qui commit l'erreur de vouloir rattacher l'Ossétie à son pays, le Président Saakachvili, et chef de l'armée géorgienne. Figurez-vous que cet Homme, qui a fait le choix de se frotter à nos amis de la plus grande province de l'ex-URSS, a passé pas mal de temps à l'Institut des droits de l'Homme, en tant que chargé de mission.
Au dessus de tout ça, on trouve les américains qui, forts de leurs 5 années d'expérience en Irak, demandent au Président Medvedev, le respect de l'intégrité du territoire du pays, avant de demander, poliment, le retrait des troupes dans les plus brefs délais. Sans préciser si il s'agit là d'une demande fondée sur l'expérience ou parce que les américains ont besoin de ce territoire pour leur bouclier anti-missiles/le pipeline de gaz/les ressources cachées dans le relief extrêmement vallonné de cette région.
Mais, encore bien plus drôle, le FMI y met son grain de sel, en affirmant que la perte de vies humaines est tragique. Le FMI, qui, par ses actions et directives, affame sans pitié l'Afrique, verse sa larme sur "les dégâts économiques" pour "un pays qui a travaillé dur ces dernières années pour améliorer le bien-être de sa population". Quand je vous disais qu'il y avait vraiment de quoi se fendre la poire!
Et ce n'est pas fini! Giselle Davies, la porte-parole du CIO, le Comité des JO estime que "Les hostilités en Ossétie du Sud sont contraires aux idéaux olympiques". Ca tombe bien, les JO ne se déroulent pas en Ossétie. On peut donc considérer que les diverses politiques chinoises à l'encontre de son propre peuple sont en accord avec les "idéaux olympiques"?
Revenons outre-Atlantique, pour mon débile préféré, j'ai nommé Georges W. Bush Junior, qui déclare que "la Russie a envahi un pays souverain voisin et menace un gouvernement démocratiquement élu par son peuple, une telle action est inacceptable au XXIe siècle". Ou encore "La Géorgie est un pays souverain et son intégrité territoriale doit être respectée". Remplacez "Géorgie" par "Irak", ça peut être drôle.
De son côté, l'actuel premier ministre et ancien Président russe, réplique que "Saddam Hussein a été pendu parce qu'il a détruit quelques villages chiites, alors que les autorités géorgiennes, elles, devraient être défendues alors qu'elles ont rayé de la carte en une heure des dizaines de villages ossètes, qu'elles ont écrasé vieillards et enfants avec leurs chars et qu'elles ont brûlé vif les gens dans leur maison". Ce type est horrible, mais c'est certainement un mec que j'inviterai à ma table, juste pour la déconne.
Si, en temps de guerre, il n'est pas toujours facile de rire, force est de constater que nos "grands hommes" font tout pour détendre l'atmosphère.
Afin de calmer le jeu, Notre Président devrait peut-être raconter la blague du fantôme à la kekette tordue...